des chemins secrets

Vous etes tous les quatres a l'entré de la forteresse.....
Un seule chemin au depart, mais tres vite, les choses se compliquent..
Trois chemins sont sous vos pieds..
Perdhival, confiant, prend celui de droite...... Bien sur, tu remarque que d'apres tes calcul , vous auriez dus prendre a gauche pour arriver a la lisiere Est, ou du moins, en approcher

Bon. Apparemment, le soi-disant éclaireur d'élite n'était même pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Navrant ...

Dârânir commençait à se demander ce qui lui avait pris de sauver ces deux soldats de l'éxécution.

Ne voulant pas se ridiculiser, il décida de laisser le "pisteur accompli" causer une catastrophe, et de sévir ensuite si c'était nécessaire.

Se penchant vers Sanghayando

Et dis moi, mon garçon, quel est le talent extraordinaire de notre autre guide ? Il faits des tours ?

A ces mots, Sanghayando se raidit, puis commenca les explications qui devraient permettre a Dârânir de comprendre mieux la situation.

En effet, je comprend vos inquetudes, mais je vous assure qu'ils sont tres precieux... Perdhival est le meilleur eclaireur, et Kardaloc est capable de trouver de quoi manger ou boire dans les pires endroits de la terre du milieu... c'est un don..!
Mais ce que je ne comprend pas, c'est leur comportements: Je vous jure que habituellement, ils sont tres disciplinés et faciles a gerer. Ils ont une loyauté sans borne et n'ont jamais causé de catastrophe.. Je soupconnerai quelques magie qui leur aurai fait perdre la tete.Ces cicatrices qui vous inspirent autant de curiosité.. et bien, c'est Perdhival qui m a trouvé non loin d'ici et sauvé alors que je me vidais de mon sang.. je lui doit la vie.. Pensez vous qu'un incapable aurait put me sortir du seuil de la mort?? .

Puis Perdhival vous annonce:
Oui, oui, je sais mon lieutenant, vous allez dire : ha lala! encore un betise, qu'il font les deux abrutits... mais pas du tout, je sais ou je vais... Enfin, si vous preferez avoir a passer un nid d'araignées geantes, moi je veux bien, mais si c'est possible, j'aime autant contourner ce nid, si vous voyez ce que je veux dire!!!

Sans plus un mot, vous continuez a avancer, au gres des chemins, un coup a droite, un coup a gauche...
Puis Perdhival stoppe net sa marche:
Ne bougez plus !
Un rayon de soleil, juste un ,transperce les branches et tombe sur une masse noire en mouvement...
D'un geste sur, Kardaloc attrape une de ses fleches, son arc et tire sur la masse sans un mot, et avec une rapisité a faire peur.
La masse s'effondre dans un cri strident.
Trop facile! Elles sont debiles ces araignées! elles se font avoir a chaque fois! Attention marchez pas dans son sang, ça porte malheur!
Et ce faisant, les deux soldat mettent un pied dans le sang de la bete.
Ils s'effondrent alors, de tout leur long dans la marre de sang noir.
Sanghayando se jette sur eux et les retire vite de là....
Un petit moment apres, ils se reveillent en se tenant la tete, apparement une douleur atroce leur trasperce le cerveau.
aahhh ma tête! Sangha? c'est toi?
Qu'est ce qu'il s'est passé? où est on, ........ si loin du camp ! Mais je ne comprend pas!!Puis il se leve, et te regarde profondement.. Toute naiveté s'en est allé de son regard
Qui etes vous, ? suis je sous vos ordres??

Dârânir avait l'habitude des saines pratiques courantes entre officiers : empoisonnements, corruption, intimidations en tous genres, intrigues, tentatives de meurtres plus ou moins déguisées, missions-suicide assignées d'office et autres joyeusetés ... ceci dit, l'utilisation de la sorcellerie, dans ce type d'intrigues était chose rare, essentiellement à cause du nombre infime de pratiquants de la magie s'intéressant à ces questions, et aussi en raison du prix qu'ils auraient pu exiger.

Le brusque changement de comportement de ces deux soldats semblait corroborer sa précédente hypothèse : quelqu'un voulait à tout prix l'échec de sa mission, et, à ce titre, avait fait en sorte d'ensorceler ses guides, les rendant même dangereux pour l'expédition, aprés l'avoir incité à se porter volontaire pour ladite mission.

De plus, la discipline globale était lamentable, la surveillance des abords risible .... La place tenait surtout du fait de sa réputation apparemment ...

Ce qui pouvait vouloir dire que les soixante Elfes en armes n'étaient qu'une extension de cette ruse, destinée à écarter les forces de la Forteresse ... ou peut-être pas. Intéressant ... A présent, la question était : QUI avait intérêt à causer ce genre de désastre ?

Il regarda dans les yeux les soldats, et adopta une voix basse et calme pour s'exprimer

Mon nom est Dârânir. Je suis lieutenant détaché de la garnison de Dagorlad. Vous êtes placés sous mon commandement, tous les trois, dans le cadre d'une mission d'infiltration et de renseignement. Vous avez fait rapport d'une troupe de cinquante à soixante Elfes en armes, sur la frontière Est.

Je vous ordonne, Perdhival et Kardaloc, de m'expliquer trés exactement tout ce qui vous est arrivé depuis le moment où vous êtes partis en patrouille. Par exemple, si des personnes en particulier vous ont offert de la nourriture ou de la boisson, ou si des personnes ont tenu à vous parler. Ca pourrait être trés important. Je vous écoute.

je souligne aussi que vous avez eu un comportement tout à fait ... surprenant ... jusqu'à présent.... et que c'est à votre jeune ami ici présent que vous devez la vie. Alors je tiens à trouver ce qui vous a amenés à vous comporter de façon aussi ridicule et déshonorante... ou qui en est responsable.

Il s'adressa ensuite à Sanghayando, d'un ton plus bienveillant, et franchement amusé par la naïveté qu'il sentait chez son ordonnance

Cela, tu me l'as déjà dit, et j'avais de toutes façons deviné une bonne partie de l'histoire. Je me demande juste ce que tu as fait à Urkul pour qu'il te fasse ça... Et allons, ne me regarde pas avec cet air stupéfait ... Un officier doit être capable de réfléchir par lui-même, à partir de ce qu'il voit, entend et devine. Par exemple, je commence à soupçonner que quelqu'un voulait nous mener droit à l'échec. Je ne sais pas encore qui, ni dans quel but, mais fais-moi confiance, je vais trouver ....

Il marqua un temps, afin d'observer les réactions des trois soldats à ses explications, puis reprit, parlant d'une vioix toujuors douce et calme, mais où on devinait une colère contenue

La personne qui nous a envoyés en mission dans ces conditions s'attendait clairement à ne pas nous voir revenir. Ce qui signifie que nous serons peut-être agressés ou accusés de trahison à notre retour : une tentative pour nous éliminer. Vous êtes tous les trois encore plus en danger que du simple fait de la mission.

Ceci dit, je sais à présent être la cible des manigances de cette personne. Vous deux, vous me ferez votre rapport séparément, et, Sanhayando, tu le retranscriras pour moi. Je devrai porter ces rapports directement au seigneur Khamùl, on dirait, une fois que j'aurai des preuves. Si je ne survis pas, et que mes soupçons s'avèrent fondés, l'un de vous devra impérativement le faire.

*Qui a pu faire ça ? Le Mage Bleu me semble trés suspect ... il pratique la magie et ignore certaines des règles de notre armée ... Il est possible qu'il ait manipulé Urkul pour l'inciter à me confier une mission-suicide, aprés qu'il ait ensorcelé ces deux soldats. Mais dans quel but ... Il lui a sans doute promis une plus grande influence, mais lui, que vise-t-il ? Ni l'un ni l'autre ne peut connaître ma fonction, sauf si le Maître ou un des Neuf leur en a parlé.

Si c'est bien le Mage, comme je le pense, cela signifie que ses potions sont pour le moins douteuses ... Voila qui méritera d'être vérifié ! En tous cas, voila qui expliquerait qu'il savait quels gardes j'aurais, et aussi qu'ils seraient inefficaces ... Intéressant ...*

Perdhival encore tremblant s'approche le premier de toi et t'invite a t'ecarter legerement, comme tu le leur a ordonné..

J'ai beaucoup de mal a me souvenir de ce qui a bien put se passer, je ne me souviens meme pas d'avoir vu des elfes en armes..Par contre je me souviens bien etre sortit avec mon co equipier pour notre patrouille habituelle où nous devons traverser la foret de part en part, pour ensuite aller donner notre rapport au general Urkul!
Seulement apres, c'est le trou noir, nous avons tué une araignée, puis un homme qui vous ressemble un peu , memes vetements, casque similaire au votre, nous a felicité de notre velocité, puis m'a sérré la main ainsi qu'au soldat Kardaloc avant de disparaitre en direction du fort, mais je ne sais pas si cela a un rapport avec ce qui nous arrive en ce moment..
et j ai si soif!

Sanghayando se releve et effectue un tour entier avec les yeux pour tenter de percer la penombre grandissante.

Sanghayando tout en ecrivant le recit, te regarde d'un air surpris mais ne dit rien.
Pendant le rapport de son ami, Kardaloc inspecte le sol autour de la clairiere, il a l'air inquiet.
Pardonnez moi, mon lieutenant, nous ne devrions pas rester ici ! cette partie de la foret est la plus dangereuse pour des humains, nous allons finir par nous faire attaquer. Aucun endroit n'est sûr par ici, j'en sais quelque chose
C'est vrai , mon lieutenant, la nuit tombe, et si nous n'allumons pas un feu immediatement, nous seront attaqués par une multitude de bestioles en tout genre.nous devrions nous trouver un endroit un peu moins exposé si vous le permettez.Ensuite je noterai le rapport le Kardaloc..
Les trois soldat sont deja a la recherche d'un endroit un peu fermé ou d'un tunnel vide ou quelque chose comme ça .. Sanghayando qui marche a tes cotés decide alors de te faire confiance, même si , il le sait, cela risquerai de lui couter peut etre la vie:
Vous souhaitez savoir ce qu'il m'a fait, je vais donc vous raconter de quoi ce monstre est capable... je sais bien ce que vous allez me dire: nous sommes sous les ordres de Sauron, nous combattons aux cotés de monstres sanguinaires, je ne devrai pas m'etonner de ce qui m'est arrivé, je sais tout ça, mais entre nous, même avec cet environement et les comportements des orques et Uruk, ce qui s'est passé n'aurait pas dut arriver. Et je n'ai pas dit mon dernier mot....
Nous sommes tout les trois du meme arrivage, Les armées de Saujron nous ont pris a Umbar, dans le harad. Nous savions nous battre pour nous defendre, mais nos péres ont juré de servir Sauron, alors nous n'avons pas riposté et nous nous somme laissé emmené sans rien dire.
Ce que nous ignorions, c'est qu'ils avaient aussi emmené nos femmes et nos soeurs.
Ce n'est qu'arrivé ici que nous avons decouvert qu'elles etaient du voyage..
Nous avons tenté de leur parler, mais Urkul s'est immediatement interposé et les a fait emmené au sud de la forteresse.
Je ne pouvais imaginer ma soeur et ma femme aux mains de ces atroces et puantes monstruosités sans avoir envie de vomir.
Alors un soir, en revenant depatrouille, j'ai decidé de les faire echapper..........j'ai reussis!
Mais Urkul a sut, et m'a attrapé le jour même, alors que j'etais de surveillance sur un avant poste.
Il m'a fait subir de multiples tortures pour que je lui dise où etaient partie les femmes, et je n'ai rien dit... c'est pour ça qu'il ne m'a pas tué, il espere toujours que je lui dise ce que j'en ai fait.. Cela n'arrivera jamais..jamais personne ne saura où elles sont, je le jure.
Pour finir, il m'a enfoncé sa lame dans le ventre, et m'a laissé sur place sans meme recuperer son arme... Je suis resté là a attendre la mort pendant plusieurs heures, et puis le soldat Perdhival m'a trouvé. La suite, vous la connaissez.

Dâranir avait écouté le rapport préliminaire des soldats, sans manifester ses sentiments ...

C'était une véritable catastrophe. Cela démontrait la présence d'un traître, et qui plus est d'un des hommes les plus dangereux qui soient .... Il était bien placé pour le savoir !

Toutes les preuves étaient là : la sécurité risible, les lacunes de discipline interne, le relâchement de la garnison !

Un homme qui me ressemble dites vous ? Nous aurons à en parler, et je vais peut être devoir envoyer un rapport trés urgent à ... un ami. Si c'est le cas, nous devrons gagner une lisière, un pigeon ne survivrait sûrement pas ici, n'est-ce pas ?

Perdhival, guide-nous vers un endroit où nous pourrons camper. Et passez-moi donc quelques sacs. Un officier ne porte pas ... si il y d'autres officiers pour le voir faire. Nous discuterons une fois arrivés. Vous me direz tout ce que vous savez sur cet homme.

Au fait, vous deux, montrez-moi vos mains ... C'est bien ce que je pensais ...en vous serrant la main, il vous a infligé une légère piqure, et vous a injecté une drogue. Sans doute du jus de Racine Noire .... Un hallucinogène léger, on l'utilise pour faire passer pour fou quelqu'un qu'on veut discréditer. Une terrible soif est un symptôme qui ne trompe pas, mais il n'y aura pas de contrecoups plus graves.

Perdhival se dirige a grand pas vers l'Est de la foret, et tous le suivent en silence, plongés dans d'intenses reflexions...
Sangha espere que ce qu'il vient de devoiler ne le menera pas droit a une catastrophe, et cette histoire de soldat ressemblant au lieutenant..... qu'est ce que cela pouvait bien cacher?
Kardaloc essaye de se rappeler de details qui pourraient etre primordiaux

Perdhival reflechit lui aussi......... Cet homme... Il ressemblait tellement a celui qui les avait ensorcellé!!! Et puis ils ont la meme voix....bizarre!
Enfin vous parvenez a une clairiere en forme de cercle.
Kardaloc allume un feu au centre et posse des couvertures autour du feu.
Pendant ce temps, Sanghayando allume des torches tout atour de la clairiere, afin de faire fuir des animaux trop curieux.

Le groupe est en fait tout pres de la lisiere Est et les elfes seront bientot a porté de vue..
Kardaloc s'active a preparer une gamelle ou mijote des champignons, des
herbes, et un lievre que Sanghayando vient de tirer alors que celui ci tentait une traversée de la clairiere, malgres la lumiere..

Peu de temps apres, vous mangez dans un silence lourd et Perdival propose de prendre le 1 er quart.

Vous etes tous prets, les deux soldat se sont cachés dans un arbre, et Sangahyando a passé les vetements, bu sa fiole de potion comme tu lui a ordonné....et jeté la fiole vide a Perdhival qui la rattrape au vol, perché dans son arbre

Vous percevez une ombre pale qui traverse a vive allure votre champ de vision et disparait derriere un tronc..

Tu entends clairement......ENNAS..... tu sais donc que tu as affaire a des eclaireurs.
L'ombre pale repasse dans ton champ de vision et disparait a nouveau

Dârânir se leva vivement, tout en ramassant dans le feu un brandon enflammé, et fit un pas prudent dans la direction de la forme, tout en disant d'un ton surpris

Attention ! Quelque chose a bougé là bas. J'espère que ce n'est pas un monstre !

Il agita un peu la torche autour de lui, comme pour s'éclairer, tout en appelant

Y a quelqu'un ?

Apres un moment qui vous a semblé une eternité, vous sentez des mouvements tout autour de vous.

Une Vingtaine d'elfes arc bandé vous ont encerclés et resserent le cercle.
Vous avez donc chacun 10 fleches pointées sur vos tetes!!

Un des elfes prend la parole d'une voix cristallinne... Tu as l'impression qu'ils brillent tous de l'interieur.. la beauté de ces etre dont on avait parlé n'egale pas la realité.. ils sont tout bonnement sublimes, d'une elegance et d'une plastique si parfaite, que s'en est incroyable.... Tu comprend leur parole, mais les mots que tu a appris de la bouche de tes maitres prennent une dimension dix fois plus melodieuse, ....parfaite...il n'y a pas d'autre mot




Alors, ils s'approchent de vous , vous font signe de leur donner vos armes et vous attachent les poignets dans le dos.
Vous vous retrouvez ainsi au milieu d'une colone d'elfes guerriers qui marchent droit vers la lisiere de la foret.. Tu t'attends a ce moment là a rencontrer environ 60 elfes...


*** - Qui va là!
Reponds!!!


- Je sens une ombre, partons vite! ***

Que de différences avec les images vues à l'Académie, et avec les armures ramassées sur le Dagorlad des millénaires auparavant et soigneusement conservées depuis ! De même, entendre prononcer un langage qui, pour Dârânir, n'avait jusque là été qu'écrit, et prononcé rarement, était une expérience nouvelle.

Il n'était même pas besoin de sembler surpris et émerveillé, puisqu'il éprouvait de lui-même ces sentiments. Il jeta un coup d'oeil rapide à son ordonnance, et vit que ce dernier semblait ressentir la même chose, quoiqu'un peu apeuré. Réactions humaines normales en de telles circonstances !! Lui parler risquait de leur causer des ennuis : il se contenta donc de lui sourire en le regardant calmement pour le réconforter.

*On va sans doute nous questionner. Pour le moment, inutile de parler. Ils ne nous ont pas tués sur place, donc il y aura moyen de négocier ... et là, je suis à mon affaire.*

HRP// : mon perso parle en rouge et pense en vert, alors pas de télépathie inopinée SVP !! //HRP