LA LISIERE

L'Humain, pour sa part, avait rajusté sur sa tunique rembourrée la cotte de maille, puis le plastron et le reste de son so armure, vérifiant soigneusement que chaque pièce jouait correctement et n'avait aucun point de rouille.

Il se contenta d'adresser au Prince un sourire franchement amusé, sans se départir de son regard, calme et froid.

Vous n'avez aucune idée de tout ce que je peux inventer une fois le combat engagé ... et vous risquez bien d'en apprendre trés long sur les Humains ... peut être plus que vous ne l'auriez jamais souhaité.

Oh, je suis trés ... inventif ... dans ces cas là... et contrairement à la jeunotte, je ne confonds pas la salle d'entraînement et le champ de bataille. Est ce qu'au moins elle sait que les Orques sont des adversaires traîtres et déloyaux ?

Si on avait le temps, je proposerais de lui donner quelques leçons ... aprés la bataille peut-être, si on y survit ? Cependant je vous avertis : je ne suis pas aussi ... gentil ... que vous. Si elle se comporte avec moi comme avec vous, elle aura des bleus.

Bon, je vais aller voir ce que devient Adarion, puis je vous rejoins avec lui. J'en profiterai pour lâcher cet oiseau.

Ce disant, il fit signe au garde qui était à l'évidence là pour l'escorter et le surveiller, et mima l'action de marcher, tout n disant :

Nolmendil . Décocher ... euh non .... lever ... Nom d'un Vala ....Adarion. Oui ?

Le garde obervait le cinema de Daranir, l' air consterné, puis interrogea le prince du regard.
Puis il comprit Adarion .

" AAHHHH, MAE, MAE, TOLO DARANIR"

Il prit la direction des officiers entre lesquels se tenait le jeune haradrim .
Ils s'etaient volontairement placé en fin de cortege , ne sachant trop que faire de ce boulet imposé... Ils prirent manifestement l air soulagé a la vue de Daranir.
Haldir, lui ne perdait pas une miette de la scene

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Anglas profita du départ de Dârânir pour s'approcher de son frère qui était toujours plongé dans un coma profond et pour lui chuchoter en lui caressant le front, de façon presque inaudible, quelques phrases qui iraient s'inscrire directement dans son subconscient :
je te l'avais bien dit petit frère de te méfier de cette rivière enchantée. Tu es tellement peu souvent avec nous, que tu as même oublié les dangers de notre forêt. Enfin, c'est pas grave, mais tu vas louper une belle occasion de te défouler sur ces suppots de Sauron, et la précision de ton tir va nous manquer. Je vais te laisser une escorte qui va te ramener auprès de Père. Tu lui diras que ses hommes vont bien pour le moment ainsi que Haldir et ses soldats, et moi aussi. Tu lui diras aussi que nous avons fait une curieuse récolte sur le chemin de Dol Guldur, deux drôles d'oiseaux qui prenaient leur envol pour Dale, porteurs d'une mystérieuse mission pour l'armée du Gondor. Dis lui que pour l'instant, nous avons préféré leur rogner les ailes et qu'ils vont nous accompagner pour Dol Guldur dans une cage aux barreaux invisibles. Mais qu'il ne s'inquiète pas, nous finirons tôt ou tard par déméler cet écheveau et nous le tiendrons informé.
Voilà, nous partons au combat, priez Manwë et Elbereth pour que nous en revenions vivants.

Une des leçons les plus importantes jadis reçue par Dârânir conceranit tout simplement ... l'art du commandement. Normal, la plupart des élèves de l'Académie étant destinés à devenir par la suite des officiers. Enfin, ceux qui survivaient.

Comme aimait à le dire son mentor, les mauvais officiers passaient leur temps à hurler, menacer, brutaliser leurs soldats potr se faire obéir, et, en temps de guerre, étaient obligés de pousser leurs troupes vers le front à coups de fouet. La bonne exécution de leurs ordres dépendait avant tout de la qualité de leurs sergents.

Les Orques commandent comme ça. Vous n'allez pas prendre exemple sur ces animaux, ou vous ne valez pas mieux, avait il expliqué un jour à ses élèves.

En général, ce genre d'officier n'avait pas le temps de devenir vieux : tôt ou tard, ils perdaient le sous-officier essentiel qui compensait leurs défauts, et étaient victimes de leur incompétence. Dans la hiérarchie militaire du Mordor, un rapport militaire défavorable était souvent synonyme d'exécution, si on n'avait pas été d'abord éliminé par un concurrent ambitieux.

Un bon officier, par contre, n'avait jamais besoin de lever la voix, et évitait de gâcher son temps et son énergie en menaces. Une sentence bioe éxécutée était infiniment plus efficace. Un des grands atouts était la voix, tout silmplement. Si vous parliez d'un ton assuré et autoritaire, en sachant bien poser votre voix, cela avait des effets, même chez ceux qui ne vous comprenaient pas. Dans certains cas, cela vous permettait même de vous faire admettre dans des endroits où nomalement vous n'aviez rien à faire : le son seul de la voix faisait alors comprendre que vous étiez là de plein droit et que discuter de la question était tout simplement impensable.

Il eut un grand sourire en remarquant Haldir qui les observait, lui et "Adarion", et s'offrit le plaisir de lui adresser un grand salut amical de la main.

Vous croyez vraiment que je n'ai pas remarqué vos manoeuvres ? Alors on voit que vous ne savez pas ce qu'est le travail d'officier au Dagorlad ... Aucun de vous n'y tiendrait une semaine ! Jolie surveillance en tous cas. Je me demande si ils vont nous placer sur le front, une fois les choses sérieuses commencées.

Si le Commandant était là, il s'amuserait deux fois plus que moi

Il adressa ensuite un petit salut aux soldats, et, aprés avoir enfin lâché le pigeon, se dirigea droit vers le jeune homme, qui semblait dispos et bien réveillé.

Alors mon garçon, en forme ? Trés bien. Nos ...hôtes ont décidé que nous pourrions les aider. Moi je dis : une fois là-bas, on pourra règler un certain nombre de comptes, si tu me suis.

Il aurait pu donner des explications plus longues et plus explicites en westrain, mais soupçonnait que les soldats, même si ils ne comprenaient pas leurs paroles, risquaient de les rapporter phonétiquement à leuirs officiers polyglottes.

En tous cas, moi, c'est ce que je ferais dans ce cas-là. Donc, pas la peine de prendre des risques.

Pour le moment, il se contenta de vérifier son armement, avec un léger grognement de plaisir, s'assurant que rien n'avait été saboté. Bien sûr, le croire sans arme parce qu'il n'avait que ses maiins nues était une grave erreur .. mais le fléau d'armes, l'épée et les deux poignards constituaient tout de même un agréable bonus !

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Anglas était prêt. Il sortit de la tente pour laisser à son ordonnance et à ses hommes le soin de tout ranger et de démonter, après avoir donné des ordres pour qu'on détache quatre soldats, choisis par lui-même pour s'occuper du rapatriement de son frère.
Il rejoint Haldir en train d'observer du coin de l'oeil le manège de Dârânir, toujours aussi imbu de sa personne, parlant avec son écuyer qui avait l'air maintenant complètement en forme.
Alors, je vois que sa cage est vide, ça y est, l'oiseau est parti. Il va arriver peut-être d'ici une à deux semaines au Gondor ? Ou peut-être est-il plus près que cela de sa base ? Nous le saurons bien assez tôt... Nous devons décider tout de suite comment nous allons placer le sergent et son homme. Mais avant cela, profitons des préparatifs pour revoir ensemble notre plan d'attaque. C'est là que vos efforts d'espionnage vont s'avérer utile Haldir. Venez un peu à l'écart, et tracez moi par terre la configuration de la forteresse, que je me la remette bien en mémoire. En fonction de ces éléments, nous définirons une stratégie d'approche et de mouvements.
Il appela un soldat qui passait et lui dit
-Vérifiez que la jeune fille a bien rejoint l'unité des archers et qu'elle a été affectée aux lignes de réserve, si ce n'est pas le cas, transmettez les ordres au Commandant de l'unité..
- Haldir, je vais essayer de trouver Nolmendil, pour lui demander de se placer lui aussi dans cette unité d'archers, comme cela il pourra surveiller et protéger notre jeune recrue. Puis ça va l'amuser, il va se revoir au premier Age du Soleil, en train de monter à l'assaut aux côtés d'un des fils de Fëanor ... tiens j'y pense, on va encore avoir le problème du transport de son matériel et de ses bouquins, je dois essayer de le convaincre de faire repartir tout cela avec Legolas..

Certes, prince, les livre de Nolmendil n auront guere leur place là ou nous allons ......
Il choisit un baton tout en rendant son salut a Dârânir, prenant vonlontairement le même air niais que lui . Ces humains etaient decidement bien loin de leur race parfaite et lumineuse... pauvres petites chose maladives et stupides... enfin, puisqu'Eru lui meme avait decidé de laisser cette terre a ces etres...il en serait ainsi.
Il s'accroupit ensuite a coté d'Anglas et commença a dessiner les frontieres de Dol guldur, un cerlce en somme, puis reflechit un moment pour ne pas se tromper dans les distances.

Voici le chemin des orques ici, il y regne une odeur affreuse, mais nous devrons nous en accomoder, les autres chemins sont trop encombrés par les ronces et les betes.
Nous devrons nous montrer discrets afin de ne pas alerter le premier avant poste ici ,( en dessinant un 1 er triangle sous le chemin,), puis ici, (un autre plus loin, au dessus du chemin.).
Ensuite, nous avons noté la presence de collines assez hautes derriere et sur les cotés de la forteresse., puis un troisieme avant poste un peu plus loin.
Jespere que toutes ces informations ne sont pas devenues erronées maintenant, ( il dit cela en jetant un oeil sur Dârânir qui papotait avec son sous fifre).
Mais , a priori, il n'y a aucun probleme pour arriver sans bruit jusqu'a la forteresse.

Quand a l'interieur, une de nos elite, a pu approcher suffisement par la colline pour nous en faire un croquis aproximatif... cela vaut ce que cela vaut...

Gardes, allez chercher mon porte rouleaux !

Apprenti Elfe Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 06/08/2006

La jeune elfe etait contente.soudain,sa joie se dissipa quand elle croisa l'humain.Elle se rapprocha de son unité au petit trop....

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Haldir, il nous faut plus de précisions sur l'intérieur si vous en avez. Il faut aussi connaître exactement l'emplacement des portes sur cet ouvrage circulaire. Apparemment, votre plan n'indique pas de fossé ou de douves, ni de tourelles ou d'échauguettes sur les fortifications.
Quant à ces avant-postes, je suppose que ce sont des tours en bois qui ne doivent pas contenir plus de 3 ou 4 guetteurs ?
En tout cas, comme nous en avions déjà discuté, prendre la forteresse n'est pas envisageable sans machines de siège.
La seule action possible est de les obliger à sortir. Nous devons faire appel à toute notre expérience doublée d'une bonne dose d'imagination pour concevoir un plan diabolique...

Ne soyez pas impatient, prince, ces informations , je vais vous les donner...
j attend seulement que l'on m apporte le croquis dont je vous ai parlé.
il n y a qu'une seule ouverture a ma connaissance, c est la porte centrale.. mais il doit y en avoir d'autres plus cachées, nous ne les avons pas vues, a mon grand regret!
popur l'heure vous savez qu'il est possible de garder un effet
de surprise pratiquement jusqu'aux portes de la forteresse... ce n'est pas negligeable..
ah voici le croquis.. bien sur, il n'est pas totalement juste, il n'a pas eu le temps de prendre des mesures...
Haldir jettait de brefs coups d'oeils sur Daranir de temps a autre.. celui ci etait toujours affairé a faire le pitre devant les gardes, essayant d obtenir, eru seul sait quoi ,en imitant maladroitement un apprentit polyglote et gribouillant quelques mots sur du papier.

nous aurons au moins une vague idee de la façon dont ils se sont organisés la dedans... mais je ne sais pas ou se trouve le Necromantien malhereusement. J'espere qu'il est encore là et que nous pourrons le detruire une fois encore..
regardez.. je le repette, prince, ce n'est qu'un croquis... il faut aussi compter sur notre instinc et notre vue!

la porte centrale se trouve devant, entre les deux tours de gardes.
il a pu observer du va et vient d'officiers depuis ce batiment là a droite, vous voyez?
l armurerie est etroitement gardée, tout comme le batiment central.
Il est en partie construit dans la roche, cela ne nous permet pas de savoir quelle est la veritable superficie de ce batiment..
Dans les avant postes, ils sont une demi douzaines a se relayer effectivement..donc si nous ne commenttons pas d'erreurs, ils seront neutralisés assez facilement.

cher MJ, je suis assez grand pour manier moi même mon personnage. Donc merci de ne pas le manipuler comme ça.

L'Humain avait suivi du regard la jeune fille, notant au passage qu'elle avait fait un écart pour être hors de sa portée. Il resta tranquillement à sa place, et lui adressa un aimable sourire, tout en disant (en westrain), d'une voix douce et rassurante

Eh bien, vous nous accompagnez ? Faites bien attention à vous, jeune fille

Il savait trés bien qu'elle ne le comprenait pas plus que les soldats Elfes tout proches; si l'un d'eux rapportait son geste et ses paroles à Anglas, il serait impossible de mal les interprêter.

La suivant toujours des yeux, il mémorisa avec soin quelle section elle avait rejointe, à toutes fins utiles.

Se tournant, il remarqua qu'Anglas et Haldir manipulaient plans et cartes, planifiant leur attaque, de toute évidence. La présence du maudit traître parmi les troupes en garnison leur avait sans doute facilité les choses !

Bien ... inutile de vouloir approcher, il serait sans doute intercepté ... mais lui même n'était pas totalement ignorant en matière de stratégie. Il savait parfaitement que la meilleure option possible, face à une telle forteresse, était de provoquer l'ennemi pour l'inciter à faire une sortie.

Il savait aussi que les patrouilles externes, mal organisées et incompétentes, serauient surprises à coup sûr, conférant l'effet de surprise aux Elfes.

Les avant-postes étaient un autre point faible ...

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Parfait Général, votre espion a vraiment fait un excellent travail... Je vais donc vous soumettre mon plan, vous allez me dire si vous êtes d'accord ou si nous devons envisager une autre tactique.
Mais avant cela, je vais vous faire une belle surprise, mais parlons sylvain, ce sera plus sûr

Anglas évoqua alors à Haldir la découverte de Nolmendil. Une poudre qu'il avait mise au point contenant plusieurs substances que lui seul connaissait, et qui était hautement inflammable et fumigène.

Réfléchissez à la tournure que peut prendre cet assaut, grâce à l'extraordinaire découverte de Nolmendil... Discutons de la façon dont nous pouvons utiliser cela...j'ai quant à moi déjà une petite idée ?

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Anglas communiqua encore avec Haldir pendant un moment, puis ils se relevèrent ensemble et Anglas se mit à parler à voix haute en Sindarin :
Il nous reste à décider quelle affectation nous allons donner à notre invité. Vous serez de mon avis qu'il faut lui réserver une place de choix, afin qu'il puisse rentrer chez lui heureux d'avoir "participé à la prise de Dol Guldur" !
J'aimerais que les éclaireurs ne tardent pas trop à nous renvoyer l'estafette, je crois que tout le monde a envie de se mettre en route maintenant...
Je vais prendre un peu la température du camp, et vérifier que mon cheval est prêt et je vais en profiter pour vous envoyer quatre de mes officiers qui prendront vos ordres pour le déroulement de la marche jusqu'aux abords de l'embranchement...
Si vous n'avez pas d'objections, j'aimerais assez que nos soldats se mélangent : ils se connaissent, certains sont de la même famille, je pense que ce sera bon pour leur moral.
Ah un dernier point, je voudrais sous mes ordres une dizaine de vos archers d'élite...

Désolé, j'ai rencontré des soucis de connexion hier ...

Le moins qu'on pouvait dire des rangs des troupes Elfes, c'est que leur conception de la discipline militaire différait fondamentalement de celle utilisée par les Humains (et à plus forte raison par les Orques !) : c'étaient des va et vient continus entre les différents corps, une anarchie apparente qui semblait se moduler en fonction des caprices de l'un ou l'autre. En plus, les officiers ne portaient ni insignes distinctifs, ni armures spéciales ... Brillant ! Des essais avaient été tentés en ce sens dans certaines garnisons, qui avaient du par la suite être rappelées à une trés stricte discipline aprés qu'elles aient tourné à l'anarchie pure et simple. Et dans le cas de troupes Orques, ça voulait dire : division de la garnison en cinquante factions différentes et rivales, et guerre totale.

Sauf que si on avait vraiment, mais vraiment, l'habitude du commandement ... si on avait lu et relu ad nauseam les compte-rendus et rapports d'espions morts 3000 ans auparavant, et épluché les rapports de batailles de cette époque ... si on avait fait tout cela, et bien plus encore ... on pouvait discerner la discipline apparemment invisible, percevoir l'organisation et la chaîne de commandement, ce qui constitue rien moins que la colonne vertébrale de toute armée.

Les leçons reçues auprés de son mentor s'avéraient vraiment des plus précieuses, même si à l'époque elles avaient été des plus déplaisantes ... Suivant toujours des yeux la jeune Yelalael qui rejoignait un groupe d'archers, Dârânir eut la surprise de reconnaître la carrure de Nolmendil. Un scribe, un érudit, au sein d'une armée ?

La réponse était évidente, pour un officier formé à l'Académie, car le Mordor disposait lui aussi d'unités trés spéciales, désignées officiellement par le terme "développement et ressources tactiques avancés" et officieusement (et en privé de préférence) "bande de cinglés irresponsables qui m'ont encore fait exploser vingt gusses".

Les membres de ces unités trés spéciales s'exprimaient en général dans un sabir à peine compréhensible, même par des officiers, avaient tendance à s'exciter sur leurs nouvelles "inventions géniales" et faisaient une consommation tout à fait extravagante de snagas, d'esclaves et de précieuses ressources alchimiques. Ils avaient également tendance à ricaner sans aucune raison, et à présenter de fréquentes requêtes de remplacements d'assistants, expliquant par exemple que leurs snagas avaient fondu au cours d'une expérience.

La présence de Nolmendil s'expliquait aisément : il avait sans doute mis au point quelque arme secrète, qui serait utilisée au moment le plus opportun pour saper les formidables défenses de la forteresse. Difficile de deviner de quoi il s'agissait, mais logiquement ... une armée aussi peu importante numériquement aurait besoin d'amoindrir les effectifs ennemis : cette arme secrète y était sans doute destinée ! A moins que cette invention ne soit destinée à ouvrir une brèche dans la muraille ?

Les tests effectués sur de telles armes au Mordor avaient fini par établir qu'une muraille renforcée par la sorcellerie peut encaisser à peu prés tout et n'importe quoi, et qu'en fin de compte utiliser des équipes de sapeurs Orques était plus long, mais au moins n'écrabouillait pas les lignes d'infanterie amies. Ceci dit, ça pouvait être une solution radicale pour se débarrasser d'un rival ... il fallait juste être certain qu'il compterait parmi les nombreuses victimes, et qu'on survivrait au rapport qui s'ensuivrait ("A écrasé par négligence les trois quarts de ses troupes sous une muraille lors de l'assaut")

Tu as vu ça, mon garçon, nous avons avec nous ton hôte de la nuit dernière et la jeune demoiselle. Ces Elfes me surprendront toujours ! Je me demande si il va emmener ses bouquins ...

Apprenti Elfe Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 06/08/2006

L'elfe avait enfin rejoint son unité.Elle s'approcha des autre elfes avec un petit sourire timide:
euh...bonjour tout le monde!
Elle se sentait mal a l'aise et se demandait ce que les archer pensait d'avoir une fille dans leur unité....

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Anglas déambulait maintenant dans le camp, s'arrêtant pour adresser la parole aux uns et aux autres, sans se soucier qu'ils soient de Mirkwood ou de Lórien ou s'ils avaient ou non un grade, et finissant par une petite tape sur l'épaule et un mot d'encouragement.
Il finit par atteindre l'endroit où s'étaient regroupés ses bataillons d'archers et leurs officiers. Ils étaient tous absorbés par leurs derniers préparatifs : vérification de la souplesse des branches, de la tension de la corde, de l'empennage et de l'armature des flèches....
Il aperçut Yelalael qui dansait d'un pied sur l'autre, en attendant qu'on s'occupe d'elle. Il eu pitié d'elle.
Il appela l'un des officiers qui vérifiait le matériel de ses hommes et lui dit
Harthad ?
- à vos ordres Ernil Anglas
Vous connaissez sûrement le maître d'armes en titre du palais ? Et bien voici sa fille, la jeune Yelalaël. Elle a échappé à sa surveillance et est venue s'enrôler dans l'armée.
- C'est pas banal....Monseigneur
Bon, elle m'a démontré qu'elle savait manier un arc convenablement, en tout cas aussi bien que les garçons de son âge. J'ai donc décidé de lui faire confiance et de l'incorporer dans un bataillon d'archers.
Fermez la bouche Harthad, vous allez avaler un insecte !
Je vous la confie donc, placez la dans l'unité de réserve, mais si l'occasion se présente, n'hésitez pas à la rendre opérationnelle.
- Bien Monseigneur, à vos ordres...
Puis Anglas fit signe à Yelalael de s'approcher de lui et lui dit :
sois prudente jeune fille, il n'est pas question que tu retournes chez ton père sur un brancard, et autre chose.... tu sais le soldat du Gondor... celui qui te fait un peu peur... continue à te méfier, je n'ai pas une entière confiance en lui... quelque soit la situation, prends bien garde de ne pas l'approcher de trop près.. allez, file à ta place et n'aie pas peur, tout va bien se passer !

Dârânir:
Sanghayando te regarde l air soucieux...J ai une impression bizarre... ce nolmendil, ... regardez comme il me regarde, et ces soldats... ils ont l air hilares en me voyant.... j ai fait quelque chose de regrettable?? dites le moi!
Ma memoire me fait defaut et j ai une migraine affreuse.. mais une chose.. j ai une image de ces fameux livres que je faisais tomber.... j ai fait tomber la bibliotheque de cet elfe??

Anglas:
Haldir s incline et part dans la direction des soldats.... immediatement l ordre est fait et tous les elfes se placent en colone serrée, bouclier et arme au poing, tete relevée, aucun cheveu ne depasse de la formation..
De cet impression de desordre regnant auparavent, nous somme maintenant aux antipodes! L ordre, la rigueur, le silence, tous les composant d une armée rodée et aux ordres regne sur les deux longues colones.
Haldir se promene en vitesse dans les rangs et sort une douzaine d'hommes qui viennent immediatement dans ta direction, puis proçèdent a un salut dans les regles avant de se placer en ligne face a toi, l air determiné.
Puis il se met ensuite devant les deux colones et prononce:

A ERUCHÎN, ù-DANO I FAELAS A HYN AN UBEN TANATHA LE FAELAS

puis les eclaireurs sortent de la foret, et font signe que tout va bien, il n y a aucun enemi en vue.......
Alors les colones commencent a avancer en cadence.

(O fils d eru, ne montrez pas de pitié, parce que personne ne vous en montrera!!)

Parlant doucement au jeune homme

Je vois que tu aurais dû te méfier des ... liqueurs de nos hôtes, mon garçon, hier soir. Nolmendil t'a hébergé hier soir, et je suis certain qu'il ne t'en veut pas : aucun de ses livres n'a été endommagé. Je devrais te tirer les oreilles pour ivresse sous les armes, mais j'ai décidé de ne pas te causer d'ennuis : tu ne pouvais pas savoir que ces alcools étaient si forts.

Pour ce qui est de ces Elfes, c'est juste que tu t'es montré un peu ... excentrique hier soir. Je te rappelle aussi qu'ils ne nous comprennent pas, et que c'est réciproque.Alors ne t'inquiète pas à leur sujet, ils rigoleront moins quand on sera en pleine baston.

Ton mal de tête va passer tout seul, ne t'en fais pas. Commence par te désaltèrer, ça te fera du bien. Je vais aller voir Nolmendil, et lui demander si il aurait quelque chose pour toi.

Nos hôtes veulent qu'on fasse partie de leurs troupes pour les aider à assaillir Dol Guldur ... et c'est pas une simple suggestion, crois moi, même si c'est présenté de façon trés ... diplomatique. De toutes façons, n'oublie pas que chacun de nous aura ... un certain nombre de comptes à règler, là-bas.

Dârânir parlait au jeune homme d'une voix douce, destinée à l'empêcher de paniquer à l'annonce de ces nouvelles.

L'ordonnancement et l'organisation des troupes confirmaient ce qu'il avait observé : peu d'officiers, dont les ordees étaient acceptés et non exécutés.

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Anglas fit placer les douze archers sélectionnés à l’arrière de la formation, là où étaient déjà positionnés les dix qu’il avait prélevés sur ses propres unités.
Puis il remarqua que Dârânir et son écuyer abordaient non loin de là Nolmendil en train de faire des recommandations à Yelalaël. Après avoir écouté Dârânir l’air très concentré, il le vit sortir une petite fiole de son sac de voyage, mais il avait une telle confiance en lui qu’il ne s’en inquiéta pas. Sûrement un remède pour le mal de tête du jeune homme !
Mais cela tombait bien, il avait à lui parler, suite à la décision prise avec Haldir. tenant son cheval par la bride, il s’approcha du groupe Dârânir/Sanghaiando/Nolmendil :
un problème Sergent ? je pense deviner… nos boissons sont traitresses jeune homme, vous vous méfierez la prochaine fois. Mais vous avez frappé à la bonne porte, avalez ce que vous donne Nolmendil, et dans quelques minutes, vous serez aussi reposé que si vous aviez dormi un mois d’affilée…
J’en profite pour vous demander Sergent de ne pas vous éloigner de moi tous les deux.Je sais que vous vous posez des questions, c’est bien naturel, j’en ferais autant à votre place.
Mais vous avez dû constater que notre organisation militaire est très différente de la votre, tentez de vous y adapter, cela vous fera une expérience valorisante.
Vous n’êtes pas placé sous les ordres directs d’un de nos officiers, mais sous les miens. Cela doit vous paraître étrange, mais je vous dois des explications : j’ai l’habitude de diriger moi-même les « opérations spéciales », pour le reste, je connais suffisamment mes soldats depuis un temps incalculable pour savoir qu’ils se débrouillent très bien tous seuls une fois les tâches distribuées.
J’ai pensé que je pouvais compter sur des compétences que vous seul avez dû développer dans cette armée qui nous est étrangère, pour appuyer une action particulièrement audacieuse, mais quelque peu hasardeuse en même temps.
Qui ne tente rien n’a rien et vous devez bien vous douter, que, sans armes de siège, nous n’allons pas essayer d’enfoncer purement et simplement la porte centrale de cette forteresse.
Vous avez encore le droit de décider de votre avenir Sergent. Je vous laisse le choix si vous n’avez pas l’habitude des actions de commando, de faire partie de l’équipe qui va ramener mon frère chez mon père. De là vous obtiendrez un sauf conduit pour Dale.
Mais quelque chose me dit que vous n’allez pas laisser passer une telle occasion de briller au combat…

Hmmm, il me prend pour un idiot ? Passer d'une méfiance pareille à cette attitude, c'est pas normal. Donc, il me tend un piège. Prudence ...

Dârânir souleva un sourcil en souriant

Voila donc pourquoi vous avez insisté pour nous garder au secret si longtemps, prince ? Remarquable.

Effectivement, je ne fais pas partie des troupes du rang, si vous me suivez. Certains des services de notre armée requièrent des hommes aux compétences trés ... inhabituelles.

Vous avez en tête un genre de mission d'infiltration, c'est bien ça ? C'est dans mes cordes, et vous pourriez même être pas mal surpris. Par contre, c'est pratiquement du suicide. Enfin, expliquez moi un peu votre plan : on verra si je peux ou non être utile.

Je propose qu' Adarion soit aussi membe de ce commando : il sera plus efficace que parmi vos gens, qui ne le comprennent pas et qu'il ne comprend pas. Il serait un fardeau pour eux .... ce qui risque d'être fatal en cas de combat serré.

ANGLAS:
Haldir en tête de colone attend l ordre de rentrer dans la forêt. Tous les elfes sont en ordre, aucun bruit , aucun mouvement n'est detectable dans la troupe.
Vous apercevez, sur votre droite, en direction du sud, un peu de poussiere.
un garde prononce a vois basse "CENO.. (regardez) "
une femme elfe, a l'allure desespérée surgit de la lisiere devant vous.
Elle a l air assez surprise de tomber sur toute un armée elfe... Haldir s'avance vers elle prudement..Nolmendil, desespere, se demandant si le prince allait encore lui confier une femme elfe de plus a surveiller..

Apprenti Elfe Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 06/08/2006

Yelalael observait Harthad avec un drôle de regard. Qu'est-ce qu'il a de mal a vouloir s'enrôler dans l'armée:
Bonjour monsieur. Je suis ravie de vous rencontrer!
Ce qu'elle venait de dire était sincère. Mais surtout, elle était impatiente de commencer le combat!

Cela faisait plusieurs jours que Nienna errait dans les Terres du Milieux. Elle n'avait rien mangé depuis qu'elle avait fuit sa famille pour partir à la recherche de sa soeur. Son manque d'expérience lui avait été cruelle. Elle s'était retrouver en pleine forêt noire, sans savoir comment, ni où elle était. Et au comble de son infortune, lors de sa dernière pause, son cheval avait fuit pour une raison qui lui était inconnue. Elle avait donc continué à pied et c'était rerouver à la lisière de la forêt. Lorsqu'elle franchi les derniers arbres, elle s'arrêta net. La vision de l'armée Elfe se trouvant devant elle l'avais figée sur place. Son père n'avait pas les moyens nécessaire pour mobiliser autant de monde pour partir à sa recherche, se qui d'une certaine manière la rassurait.

*Qu'est ce qui se passe?*

se demanda-t-elle en regardant les Elfes qui se trouvaient devant elle.

Prince Elfe Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 01/10/2006

Yelalaël : ce que Nolmendil était en train de t'expliquer au moment où Dârânir arrive, c'est qu'on ne dit pas "bonjour monsieur, ravie de vous rencontrer" au commandant des bataillons d'archers, comme si on était invitée à une soirée "contes et poésies" dans les salons de Thranduil. On dit simplement : "à vos ordre mon commandant" et on exécute l'ordre. Et que même si les armées elfiques n'entendent pas le mot "discipline" de la même manière que celles des humains ou des orques, on en applique quand même un minimum syndical pour assurer le retour chez soi au plus grand nombre.. c'est là-dessus qu'il est interrompu au beau milieu de son cours de morale par le Sergent Dârânir exhibant un jeune blanc-bec hagard aux yeux de lapin albinos...

Et bien j'avais raison de parier sur votre détermination Sergent, je n'en attendais pas moins d'un représentant des peuples libres. Vous êtes donc, ainsi que le jeune Adarion, incorporé aux forces de commando que je vais diriger moi-même. Ces forces incluent outre vous deux, vingt-deux archers d'élite des deux armées et deux spécialistes du génie de l'armée de Mirkwood, ainsi que moi qui prendrai part à l'opération.
A partir de maintenant, je ne vous demanderai ni plus ni moins qu'à mes autres soldats. A savoir : silence absolu au cours des déplacements, notamment pas de cliquetis d'armes ou d'armures, observation mutuelle de chacun d'entre nous pour transmission des informations par la gestuelle et les expressions (vous ne connaissez peut être pas nos habitudes mais vous les comprendrez rapidement), pas de pause pour quelque besoin que ce soit (prenez vos précautions tout de suite avant de partir), pas de relâchement dans la concentration et dans l'observation de l'environnement, et enfin en phase de combat, achever les blessés. J'ajoute que malgré mes airs d'aimer tout le monde, je suis impitoyable en cas de lâcheté ou de tentative de trahison. Cela se solde en général par une volée de flèches dans le dos.
En ce qui concerne la mission, il n'est pas dans mes habitudes de livrer mes plans à mes hommes à l'avance si ce n'est pas nécessaire. Ils me font une confiance aveugle, et ils savent que ce qui me tient à coeur avant tout c'est leur réussite et leur sauvegarde.
Je fais toutefois une entorse pour vous montrer ma bonne foi, en vous indiquant qu'au moment voulu, nous allons nous séparer du gros de l'armée, qui va nous assurer une couverture par des manoeuvres de diversion. C'est tout ce que je peux vous révéler pour l'instant...

C'est alors qu'il vit aussi, au loin, du côté ou se tenait Haldir, déboucher un individu, à l'allure d'Elfe en civil, et féminin de surcroit.. Il confia la bride de son cheval à Harthad et dit à ses hommes :
Repos ! Il nous arrive un imprévu, je vais me renseigner
Il partit au pas de course vers Haldir et s'arrêta devant le nouvel arrivant qui était effectivement une très jolie jeune femme et lui dit en Sindarin:
Madame, acceptez nos hommages, voici le Général Haldir, de Lórien, au Service de la Reine Galadriel, je suis moi-même Anglas Thranduilion, Général des armées de Mirkood... Etes -vous égarée sur ces terres inhospitalières ?

Les mesures dibverses énoncées par Anglas ne suprenaient aucunement Dârânir : elles étaient même relativement douces par rapport aux consignes officielles ayant cours dans les troupes du Mordor. Si c'était une tentative d'intimidation, c'était raté ... une fois de plus.

Achèvement des blessés ... adverses, j'espère ? Pour le reste, vous énoncez des bases que je connais déjà. Au niveau des affaires de bruits d'armes et d'armures, si il le faut je resterai un peu en retrait. De toutes façons, un ennemi qui me voit n'a pas le temps d'avertir ses amis, et ...

Dârânir venait de voir sugir une nouvelle femme Elfe, et constata avec intérêt que l'attention générale s'était tournée vers la nouvelle arrivante. On ne pouvait rêver une meilleure diversion ! Les Elfes qui ne se focalisaient pas sur la nouvellle arrivante regardaient leur Prince ou Haldir, même Harthad qui serrait nerveusement la bride du cheval.

La discipline militaire, c'est tout de même quelque chose de merveilleux ...

Au lieu d'approcher de la nouvelle venue, il pivota vivement, comme si il avait été trés surpris, tout en faisant onduler sa cape de façon à dissimuler aux regards qu'il prenait rapidement une fine aiguille à sa ceinture, et la glissait dans un des minuscules orifices prévus à cet effet de son gantelet.

MJ : une fois en place, l'aiguille est imperceptible, sauf si on sait quoi chercher .. L'attention des autres est focalisée ailleurs, j'effectue une action furtive, Nienna vient de me fournir la diversion du siècle ... alors ne me dis pas que je dois faire un jet ... (j'ai pas confiance ...)

Décidément, mon garçon, c'est La Forêt aux Mille Surprises. Si nos généraux étaient ici, ils feraient une de ces têtes ...

Note : je suis absent ce soir, dionc ne gérez pas tout de suite cette action si il y a désaccord. Merci

HJ: Dsl d'avoir tardé à répondre, soucis informatique + changement d'emploi du temps en HJ = manque de temps pour les RP! Mais enfin, me voilà.

DJ:

Nienna était impressionner par l'armée qu'elle avait devant les yeux. Elle n'avait jamais vu un tel rassemblement. C'est donc d'une voix mal assurée qu'elle répondit au dénommé Anglas Thranduilion qui venait de s'adresser à elle:

"Je me nomme Nienna Luthien, fille de Maglor Helyanwë."

La jeune Elfe avait répondu dans sa langue, sans même réaliser qu'on s'était adressé à elle de la même manière. Ses yeux étaient en perpétuellement mouvement, regardant dans tous les sens et chaque visage qui étaient dans son champ de vision.

"J'ai quitter ma citée précipitament et mon cheval vient de s'enfuir pour une raison que j'ignore. Je ne sais absolument pas ou je me trouve."

*Ni se qui se passe*

pensa-t-elle totalement perdue et désorientée. Elle s'était adressé à son interlocuteur sans même avoir prit le temps de poser son regard sur lui.