Dol Guldur

Regardant froidement les deux soldats et le jeune homme qui essayait de se planquer derrière eux, d'un ton tranchant.

J'ai dit ici, esclave. Approche.

Qu'est-ce qui vous dit que je ne vais rien lui faire, hmmmm ? Toi, si tu perds ces sacs, je m'occuperai ... personnellement de ton châtiment. Et je te garantis que ça te semblera trés long.

Se désintéressant du trio qui essaye de s'aplatir contre le mur.

Sanghayando va nous rejoindre. Il me reste un petit détail à règler, puis nous pourrons partir.

A peine Dârânir est il partit que Sanghayando apparait et reviens vers le trio...
Ou est le lieutenant?
heuuu.. ben il a dit qu'il avait un dernier detail a regler... ça doit etre vachement important, parce que du coup, il nous laissé le commandement!
- le commandement de quoi?

- ah beeen... des troupes!
- ah bon? vous etes surs?
Ah ben oui! parce que quand il a vu que nous on pensait a tout, il a pas hesité une seule minute!
- ah bon!

Sanghayando n'etait pas vraiment persuadé, mais faute de preuve, il ne dit plus rien et attendit le Lieutenant avec eux, les laissant s'evertuer a mettre une troupe d'archer orques au garde a vous..
Remarquant que l'esclave etait prostré, regardant les mouvements des autres avec une angoisse grandissante, et surtout en direction vers ou Dârânir etait partit, il compris que le lieutenant avait dû le bousculer.
Allons, calme toi, on dirait un lapin egaré.. Tu ne devrais pas montrer que tu as peur... si ce n'est pas le Lieutenant qui te tue, et il le fera, ce serons les orques qui sentirons la peur et il te mangerons... Tu ne veux pas cela n'est ce pas?? Alors calme toi immediatement!!
Meme si l'esclave avait toujours aussi peur, il ne le montrait plus en tout cas.
Il attendait le retour de Dârânir a coté de Sanghayando

Le Numénoréen savait qu'il ne devait pas laisser trop longtemps seuls les deux incompétents. C'est pourquoi, s'étant renseigné auprés d'un garde, il se rendit aux appartements du Mage.

La porte était toujours aussi lourdement gardée. Il retira son casque, et s'adressant au garde le plus gradé, dit

Je sollicite une audience auprés du Mage.

Le mage qui s'attendait a ta visite approche et ordonne aux gardes de te laisser entrer.
Je vous attendais....Notre maitre souhaite savoir ce que savent les elfes.....ou ce qu'ils croient savoir..
Si vous pouvez eliminer en prime quelques troupes de ces vermines, ce ne serait que mieux! ramenez des prisonniers si vous le pouvez...

Mais... je vous sens préoccupé... vous aviez une question ?

Exécutant un salut d'une précision toute militaire

Je vois qu'on vous a déjà mentionné ma mission monseigneur. Je compte agir avec un trés petit détachement, ce qui me permettra d'être plus discret. Tuer toute une troupe d'elfes avec 3 gardes serait ... délicat, je le crains.

D'aprés mes lectures, monseigneur, il semble que les Elfes puissent lire les esprits. Je pense ne rien risquer de ce côté. Cependant, il pourrait ne pas en être de même de mes coéquipiers, ce qui compromettrait la réussite de la mission.

Je suis certain qu'une personne de votre rang est trés occupée; mais si vous pouvez m'aider, il est certain que .. votre investissement sera rentable.

mmmmmhh je vois!
Vous me demandez de vous aider par la magie , donc!
et bien il est tout a fait dans mes competences de vous fabriquer une potion qu'ils devront boire avant de se trouver face a eux.
En effet, certains d'entre eux pratiquent la télépathie, mais en principe, il leur est tres difficile de lire dans l'esprit d'un humain..surtout un humain ennemi..... mais mieux vaut rester prudent , c'est une evidence...... surtout que vous n'allez pas voyager avec des soldats tres ....subtils.
attendez moi ici, je reviens..


Le mage sors pas une petite porte sur le coté droit de la piece et te laisse seulun instant.Là, tu a du mal a supporter ce qui emmane de la boule jaune ( tiens? elle etait noire avant non??)

Dârânir se sentait impressionné : même la fameuse tour de Minas Morgul,(familièrement surnommée "le phare de Morgul") en pleine activité magique, avec les vibrations du sol, les vrombissements et les hurlements spectraux, était loin d'être aussi effrayante que cette simple orbe ardente.

Enfin bon, il valait mieux ne toucher à rien et laisser tranquille la boule. Les affaires de mage, c'était le meilleur moyen de s'attirer les pires ennuis ! Histoire de s'occuper en attendant le retour du mage, il tira de sa poche un chiffon, et se mit tranquillement à astiquer son casque, se désintéressant de l'objet.

Tu entend de bruits de cuisine venus de la piece ou plutot des bruit d'ebulition, et la voix du mage qui gromelle.
Puis il revient enfin, portant troi fioles dans sa main...
Voila, je suis sur que vous, vous n'en avez pas besoin... Votre force mentale est interressante.. avez vous acquis ce bouclier mental, ou bien est ce inné ? j'aimerais etudier cela lorsque vous reviendrez, cela me plairais assez de voir jusqu'a quel niveau vous savez resister...maios quand aux autres, inutile de prendre des risque, comme je vous l'ai dit.
Dés que vous sentirez que vous n'este plus tres loin des elfes, donnez leur une fioke a chacun.
Bien sur, comme toute potion , l'effet n'est pas eternel... alors ne trainez pas trop longtemps pres d'eux quand meme...vous aurez 12 heures, pas plus!allez maintenant, j'ai a faire avec le maitre.

Tout en s'inclinant, d'un ton parfaitement courtois, Dârânir s'exprima dans la forme la plus pure du Noir Parler, ceci afin que les gardes présents ne comprennent pas ses paroles. La requête était inacceptable ... sauf si c'était un test ... auquel cas ....

Je ferai bon usage de ces potions, messire.

Voila qui serait intéressant, effectivement. Cependant, je vous suggère de demander l'accord personnel d'un des Neuf ou du Maître avant de tenter une telle expérience sur un officier de l'Académie. Les gens qui tentent cela sans leur accord vivent souvent des moments ... intéressants ... mais trés brefs. Je suis certain que vous connaissiez déjà ces détails, et que cette requête était un test de loyauté ?

Je compte bien entendu sur votre discrétion, messire ?

Il attendit courtoisement quelque instants, au cas où le Mage aurait une réponse à formuler, puis se retira, empochant les fioles, et se dirigea d'un pas vif vers la cour où l'attendait sa petite escorte.

Il commença par faire signe aux deux soldats qui jouaient les imbéciles avec un groupe d'Orques à l'air bovin.

Que signifient ces mômeries, soldats ?

juste une petite pause pour que tu vois tes recrues, lieutenant.....

Perdhival se retourne vers toi, trés fier de lui...Ben c'est pour l'excursion mon lieutenant.. on s'disait , que si on veut avoir l'air de vrai guerriers qui basse pour Sauron, faillait que ces debiles d'orques se ùettent a garde a vous quand on leur demande.. sinon ça fait amateur..!

-Ouais mais j'espere qu'ils vont emmener leur propre nourriture, parce que nous dans les sacs on a mit que pour nous et vous hein..
- t'en fait pas ! on va emmener des snagas,... ils auront qu' a les manger!

Alors Sanghayando te Salue puis d'un air interrogateur:
Ils disent que vous leur avez confié le commandement des troupes... mais je n'ai pas bien compris pourquoi... nous ne devions pas partir seuleument a quatre, mon lieutenant??
sinon, j'ai deposé vos esclaves dans la salle des affectations de taches, ils seront mis au travail trés vite.
A vos ordre mon lieutenant !

D'un ton glacial, à l'adresse des deux crétins.

Vous êtes là pour exécuter mes ordres, pas pour les interprêter ... et je vais finir par exécuter AUTRE CHOSE si vous continuez vos impertinences. Le sergent Sargul a le commandement actuel de ces Orques, et pas vous, DEUXIEMES CLASSES Perdhival et Kardaloc.

S'adressant à l'esclave, d'un ton à peine moins effrayant

En fin de compte, toi, c'est ton jour de chance. Confie les bagages aux deuxièmes classes Perdhival et Kardaloc. Tu vas aller nettoyer mes quartiers, en plus de ton travail normal bien sûr. A mon retour, si l'endroit n'est pas impeccable ou si on m'a dérobé des affaires, tu en répondras devant moi quand j'inspecterai les lieux. Ouste !

Sur ces mots, il lui tend la clé.

En réponse à Sanghayando

Effectivement, nous partons à quatre ... et ça va trés vite devenir moins si tes amis n'arrêtent pas leurs idioties et leurs mensonges.

Sanghayando:
oui, je comprend, je me doutait que quelque chose clochait aussi, bien je crois que nous sommes pret, nous partirons dés que vous nous en donnerez l'ordre... en attendant, me permettez vous d'aller dire deux mots a Perdhival?

Quand a l'esclave que tu a commandé, il est partit vers tes quartiers au pas de course

Perdhival te repond, en marchant juste derriere toi...
Pfff ouais... bien compris..mon ... capitaine, heuuu non, j'me gourre tout l'temps, ah ouais.. lieutenant..mais si vous pouviez m'aider a porter ceq paquets, ce serait pas de refus.

Et Sangha se retourne l'air autoritaire:
ça suffit, tu va finir par t'attirer des problemes encore!

Dârânir ordonna d'un ton sec.

Puisque tu es guide et expert en survie dans cette forêt, seconde classe Perdhival, tu passes devant. Seconde classe Kardaloc, derrière lui. Je me placerai à l'arrière afin d'avoir l'oeil sur chacun.

Une fois que nous serons sortis, Perdhival, tu nous guideras vers un sentier où nous serons un peu tranquilles, si possible avec quelques gros buissons bien épais pas loin de la piste.

Tant que j'y pense ! Qu'avez vous emmené comme boisson ?

Tout en donnant ses instructions, d'une voix plate comme une bande d'acier, l'Humain écoutait et observait avec attention les mouvements des troupes autour d'eux, réfléchissant sans relâche à ses plans.

Ellendhil, si on passe les portes sans soucis, je pense que tu pourras ouvrir un nouveau sujet ?

Perdhival reflechis un moment alors que Kardaloc fouille dans un sac a la recherche de ses gourdes.

Perdhival:
Ah ouais, je connais un chemin comme vous voulez.. mais c'est pas la porte a coté, il faut compter environs 1600 arbres.. et des buissons y en a , mais a votre place, je resterai pas trop a coté.. on sait jamais..moi la derniere fois..

Kardaloc:
Ah ben voila, je les ai trouvées.. de bonnes grosse gourdes bien rempli du picrate preferés des officiers... un regal!
Sur ces mots, il s'en envoie une bonne rasade dans la gorge et avale bruyemment.. et, comme de bien entendu connaissant le personnage, rote a gorge deployé en rebouchant la gourde, puis la tend a Daranir..
Allez y, buvez, y a pas meilleur dans le coin..

Sanghayando se prend alors le tête dans les mains en regardant ses deux amis, puis dans un souffle, remarque:
on est morts

Dârânir, oui , absolument, j'ouvre un autre sujet, dés ta reaction redigée...

Dâranir avait observé attentivement les réactions des trois soldats. Il goûta prudemment le contenu de la gourde. Du vin fort, pas terrible ... Cependant, à en juger par les paroles de l'imbécile et par les réactions de Sanghayando, il était clair ...

Cet alcool vient de la réserve des officiers, n'est-ce pas ? J'en garde une gourde. Rapportez IMMEDIATEMENT le reste et dites que vous avez fait une erreur. Demandez des gourdes d'eau à la place, c'est compris ? Ensuite vous nous rejoignez à la poterne. Dépêchez-vous !

Une fois débarrassés temporairement des deux soldats, s'adressant à Sangahyando, tout en se dirigeant vers la poterne

Je me suis dit exactement ça la première fois qu'on m'a envoyé en mission, petit; le fait est que ça n'a pas été facile, mais je m'en suis tiré. Tu aurais dû voir la tête de l'officier qui avait cru se débarrasser de moi à cette époque : il n'a jamais compris comment je m'y suis pris au juste ... et entre nous, certains détails m'ont échappé aussi. Et pourtant, je suis malchanceux. Alors, un type veinard comme toi n'aura pas de problèmes, je pense. Et ne me dis pas que tu n'as pas de chance : tu es en vie, avec ces cicatrices.

Un peu d'alcool est souvent trés utile quand on part pour ce genre de mission, même si on n'en consomme pas soi-même. L'alcool délie les langues et noue les conflits; un excellent allié quand on veut des renseignements, crois-moi. Mais je ne tenais pas à ce que ces idiots soient obligés de se déplacer à plat ventre et se cognent dans tous les arbres.

Un soldat de passage aurait été trés surpris de se rendre compte que Dârânir s'efforçait de détendre son ordonnance, et de le faire sourire, au lieu d'appliquer la procédure militaire standard, consistant à secouer le sujet par la peau du cou en braillant. Décidément, un personnage imprévisible ....

pfffff, bon, c'est domage quand meme.... d'habitude on nous dit rien..... bon, ... a vos ordres alors!

Et Kardloc et Perdhival prennent la direction des cantines en se racontant des exploit passés ( vrais ou factices????)
Puis Sanghayando te repond en marchant respectueusement a ta droite un peu en retrait par rapport a toi.

La guerison de ces cicatrices ne sont pas dues a la chance, mais a Perdhival et a sa connaissance des plantes sauvages. Il m'a trouvé, puis ramené pour me soigner. Je lui doit la vie.....

Arrivé a la poterne, vous vous arretez pour attendre les deux soldats que vous voyez revenir avec quatres gourdes encore trempées.