DOL GULDUR l attaque

Je suis d'accord pour les laisser ici.

Bon, je vais devoir dire des choses qui ont peu de chances de plaire.

Déjà, tes informations quant à la route que va suivre le convoi sont sujettes à caution, et moi je n'en ai aucune à ce sujet.

Ton histoire d'enclume et de marteau, c'est trés joli. Tu as toujours aimé les belles paroles. Moi, j'aime la logique. Et la logique me dit : ceux qui survivront à cette bataille, depuis leurs cachots, envieront ceux qui ont péri, car au moins ceux là ne soufriront plus.

Je vous accompagne et je vous aiderai. Tu as déjà un plan, et je pense que si on s'y met les deux, on a une petite chance d'éviter la débâcle à tout ce petit monde. Mais dis toi bien que ton plan "enclume et marteau" a toutes ls chances de se retourner contre nous. Une forge, on peut l'incendier.

Dans ce cas laisse moi te prouver que tu a tort, mon cher frere.Dit Arandir les yeux fixés sur l horizon, alors que Sangahayando part au ps de course, suivi de ses hommes en direction de la forteresse.

Arandir attrape le paumeau de son épée et la range dans son fourreau apres l avoir nettoyé sur un des cadavre pres de lui.
Il attrape ensuite son bouclier qui fixe sur une de ses epaules.

tu vas pouvoir te battre?

Dârânir se contenta d'adresser un sourire à son frère, tout en remettant en place les pièces d'armure. Il ramassa tranquillement son équipement, pour le remettre en place, ne passant pas encore son fléau à sa ceinture.

Sa voix, toujours aussi calme, avait pri un accent triste et ironique.

Tu connais trés bien la réponse à cette question : Evidemment. Je me suis déjà battu avec des blessures pires que ça.

Et je ne te demande pas de me le prouver, mais de le démontrer. Maintenant. Tu sais parfaitement que je déteste foncer dans le tas en espérant que les choses s'arrangeront toutes seules.

Si on se retrouve face à ce que je crains, les improvisations comme ici mèneront droit à la catastrophe. Alors ? On écoute tous ton plan génial.

Anglas qui jusque là avait assisté aux échanges entre les hommes sans rien dire, essayant de peser les conséquences diplomatiques qui pourraient engager sa responsabilité et le courroux possible de son père, décida brusquement d’assumer son statut et attrapa au bond la balle lancée par Agone, allié décidément aussi précieux qu’inattendu.

En effet messire Daranir, menez vos actions comme vous l’entendez, nos chemins se séparent ici. Vos discussions nous échappent, nous ne sommes pas des experts en manigances.

Haldir sonnez le rassemblement, nous allons leur fondre dessus par la brèche ouverte.

Agone, vous allez pouvoir vous faire plaisir, restez à mes côtés, dagues et épées vont pourvoir chanter. ! Mort aux orques et à leurs chefs ! Mort à la maudite engeance !

*MAETHO AN I GALAD*

(combattez pour la lumière)

Ârândir, d abord stupéfait par les réactions des elfes ouvrit la bouche pour émettre une opposition, puis se ravisa..

Bien soit, chargez l ennemi puisque vous le souhaitez.. je me permet juste de vous rappeler que vous ne venez d abattre que le quart e de l armé prévue pour le départ de Sauron . vous allez au delà d une masse phénoménale de guerriers orques et vous ne m avez toujours pas dit combien vous êtes !
Mais nous allons attaquer, je suis d accord.. allons mon frère , montrons a ces êtres si septiques que nous ne savons pas QUE parler et spéculer !! juste le temps de recuperer mon cheval et je vous suis!!

Il partit aussitot en direction de la forteresse, faisant signe a son frere de le suivre .

Dârânir avait regardé Anglas et Haldir d'un air navré.

Je t'accompagne. Ils vont avoir besoin de nous, je pense que tu vois pourquoi. J'espère que le jeunot ne va pas essayer de monter Ancalimë ...

Bien qu'il ne l'ait pas dit, il savait que de toutes façons, tout intrus ne parlant pas le haut-langage qui aurait tenté de monter son cheval aurait passé un moment aussi déplaisant que bref.